1. L’érosion des berges
Chaque montée de la marée infiltre les rivages de l’estuaire, emportant avec elle de fines particules de sol et de sable. C’est un processus lent mais constant : l’érosion. Sur des zones vulnérables, notamment là où la végétation est rare ou absente, l’eau grignote les berges. À l’inverse, certaines parties, protégées par des roselières ou des herbiers aquatiques, résistent mieux à l’attaque incessante du flux.
2. Le dépôt des sédiments
Ce que les marées emportent, elles le rendent ailleurs. Lorsque la marée descend, elle laisse derrière elle des bancs de sédiments : vase, sable, poussières organiques. Ce dépôt crée des îlots temporaires, des bancs de vase qui bougent au fil des années, changeant les contours de l'estuaire. En Gironde, les îles comme celles de Patiras ou d’Ambès témoignent de cette dynamique en perpétuel remodelage.